Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher

Archives

11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 04:47

Partir loin des organisations sociales, juste a deux pas des villes et des villages, et des gendarmes et des garde-champetres. Depuis que je suis rentre, tout le monde me dit : "Tu as dormi dehors ? Et on t'a laisse faire ? Ce n'est pas interdit ?"

L'interdiction est deja dans nos tetes, l'aventure est juste la, dans le champs d'a cote. Le voyageur s'y camoufle, il y rampe comme un personnage de Beckett, et personne ne sait ou il est.

Soudain, la porte d'un bunker. Des militaires se camouflaient et rampaient comme des GI's. Eux et moi, au fond, on etait de la meme farine, a etendre peniblement le domaine du combat. Toutes les guerres font revivre les maquis, les montagnes, les chemins. On y fuit, on s'y retranche, on y tue les renegats, on y prepare des actions et on fond sur les villes et les villages, sur les gendarmes et les garde-champetres.

Devant le bunker, une petite plate-forme avec vue sur la mer. Ah, dans ces conditions-la, moi je veux bien attendre la guerre mondiale qu'on nous promet.

Partager cet article
Repost0

commentaires

G
Fatigue, moi ? Avec tout le ginseng que je m'envoie, je pete la forme.
Répondre
D
Je parlais d’imiter le fauve, pas de se comporter en tant que tel. Les raccourcis sont dangereux, non ? Je vous trouve fatigué Guillaume...
Répondre
G
C'est bien ca. Imiter un fauve, faire une machine de guerre, c'est un peu la meme chose pour moi. Ce n'est pas l'agression qui compte, c'est le camouflage. Ce sont les fauves qui se camouflent.
Répondre
D
Je ne pensais pas forcemment a la lutte ou a l'agression. Apprendre a se mouvoir sans etre vu, a eviter les balles, se fondre dans le paysage et surprendre quand on apparait: sur le terrain, il est plus amusant de chercher a imiter la souplesse du fauve que de lancer une machine de gueguerre. J'imagine que lorsqu'il s'agit d'ecrire, cette posture est sans doute plus difficile..
Répondre
G
Disons que parfois, les promenades, les traversees de massifs, ont un cote machine de gueguerre que l'on mene contre on ne sait trop qui. Meme chose pour la confection, dans son coin, de petits textes : elle s'apparente parfois a des luttes intestines, des actes d'agression contre on ne sait trop quoi. 
Répondre